63% des professionnels avouent avoir déjà cherché à changer de job depuis le début de l’année !
(PresseBox) (Zurich, )Cette tendance du rage applying, que l’on pourrait traduire par candidature enragée, semble avoir connu un pic après la période des évaluations annuelles. Elle se manifeste par des collaborateurs qui, parce qu’ils passent une mauvaise journée au travail, envoient leur CV à de très nombreuses entreprises.
Parmi ceux qui ont déjà fait cela cette année, près de la moitié (48%) dit même avoir postulé à de multiples annonces sur une courte période. Ce sont les conclusions d’une nouvelle enquête menée par Robert Walters auprès de quasi mille professionnels en Suisse.
Le responsable : l’environnement de travail
La principale cause évoquée pour ces envois massifs de CV est l’environnement et la culture d’entreprise, que certains collaborateurs jugent comme étant « toxiques » (56%). Ils sont ensuite 40% à dire qu’ils ont été encouragés par une absence d’augmentation de salaire ou de promotion.
Christian Atkinson – Directeur de Robert Walters Switzerland- commente :
« La Suisse continue d'être un marché axé sur les candidats, ce qui met les entreprises dans une position parfois délicate ; elles ne peuvent donc pas se permettre de laisser le « rage applying » se développer.
Si la toxicité d’un environnement peut parfois passer inaperçue, son impact sur l’état d’esprit des équipes est très important et perturbera aussi bien les sujets de bien-être que de productivité ou d’innovation.
C’est pour faire face à cela que l’on voit se développer les étapes de ‘culture match’ dans les process de recrutement de nos clients. Elles permettent de juger de l’adéquation entre les attentes de l’entreprise et du candidat, et de voir si l’équipe et le lieu de travail lui correspondront.
Il n'est pas surprenant de constater que le salaire et les parcours d’évolution sont aussi pointés du doigt par les professionnels. La bonne nouvelle, c'est qu'il s'agit d’éléments beaucoup plus faciles à gérer par l'employeur. C'est pourquoi nous recommandons aux entreprises de se tenir informées des salaires et des avantages sociaux sur le marché actuel. Maintenir des conversations objectives avec leur personnel au sujet de leurs ambitions et de leurs attentes est aussi primordial.»
Focus sur la culture d’entreprise
Les équipes de Robert Walters l’observent de plus en plus, la culture d’entreprise et les collègues sont devenus des critères majeurs des recherches d’emploi, au même niveau que la flexibilité du poste ou que les avantages sociaux.
Christian Atkinson partage trois conseils à prendre en compte par les entreprises pour améliorer une culture d’entreprise :
1. Mettre la culture d’entreprise au cœur des préoccupations du top management. Chaque manager de l’entreprise est responsable de l’état d’esprit et de l’atmosphère qui règnent dans son équipe. Le sujet doit donc régulièrement être rappelé par la direction, et les managers challengés sur leurs actions et décisions.
2. Lancer une enquête anonyme. C’est une initiative simple que pourtant peu d’entreprises ont mise en place. N’hésitez pas à poser des questions ouvertes, qui vous permettront de bien comprendre ce que les collaborateurs ont à l’esprit. Prenez connaissance de l’ensemble des commentaires pour comprendre concrètement ce qui ne va pas.
3. Investir, en temps comme en argent. La culture d’entreprise ne se déploie pas toute seule. Le bureau est un endroit où les équipes sont réunies pour associer leurs compétences. L’entreprise doit alors tout faire pour créer les plus belles alchimies grâce à un environnement convivial, social et inclusif. C’est un élément sur lequel il convient de réfléchir précisément.
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